Les systèmes locaux de semences paysannes continuent de nourrir la plupart de la population, en particulier dans le Sud global. Cependant, des sociétés semencières de plus en plus puissantes, soutenues par leurs gouvernements respectifs par le biais de l’aide au développement, d'accords commerciaux et d'institutions telles que l’Union pour la protection des obtentions végétales (UPOV), poussent les pays à adopter des systèmes semenciers « formels » qui favorisent les semences industrielles.
Ces dernières années, les attaques contre les semences communautaires se sont intensifiées, mais, dans le monde entier, des communautés ripostent. Du Bénin à la Zambie, les populations s’unissent pour s’opposer à la mainmise des entreprises sur les semences et les systèmes alimentaires africains. Elles exhortent les gouvernements à rejeter l’adhésion à l’UPOV et les lois semencières qui limiteraient l’accès des populations aux semences et leur contrôle sur celles-ci. Les organisations paysannes et de la société civile sont en train de se pencher sur les lois sur les semences afin de définir une meilleure voie à suivre.
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- L’assaut contre les semences paysannes s’intensifie à travers des lois et réglementations. Mais les communautés du monde entier résistent résolument. https://grain.org/e/7216 #StopUPOV #DéfendonsNosSemences
- A travers des lois et réglementations, les multinationales bafouent le droit des communautés de conserver, échanger et reproduire les #semences. Mais la résistance est forte. https://grain.org/e/7216 #StopUPOV