Conseil des ministres du 29-10-2014 : communication relative à l’agriculture et la forêt face au changement climatique.

Niveau juridique : France

Lien complet : www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/2014-10-29/agriculture-foret-et-changement-climatique

Extraits choisis :

«  C’est la convergence de plusieurs types d’action qui doit assurer la contribution de l’agriculture à la réduction des émissions :

  • la réduction des émissions de méthane issues des élevages et de leurs effluents, par l’essor de la méthanisation et une meilleure gestion des déjections animales ;

  • l’utilisation des terres agricoles pour stocker du carbone, notamment par le développement de la pratique du semis direct, de l’agro-foresterie et de la création de haies ;

  • la gestion de l’azote par une fertilisation mieux raisonnée et le développement des cultures de légumineuses qui fixent naturellement l’azote atmosphérique.

La protection des prairies et la maîtrise de l’artificialisation des sols, la réduction du gaspillage alimentaire ou le développement des biomatériaux sont autant d’autres leviers pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

2. L’adaptation aux changements climatiques est l’autre défi auquel l’agriculture et la forêt sont confrontées. 

(…)

Les inondations et les canicules figurent parmi les risques climatiques majeurs identifiés pour l’Europe. La ressource en eau risque de ne pas être suffisante pour assurer la satisfaction de tous les usages, notamment les besoins agricoles. Il est donc indispensable d’engager un effort accru d’efficience de l’irrigation et d’économie d’eau, par la sélection des variétés ou l’agroécologie (non labour, diversification des cultures, choix de cultures plus économes en eau et en intrants…).

(…)

Un événement international sur l’agriculture et la forêt face au changement climatique sera organisé avec les organisations professionnelles à l’occasion du prochain salon international de l’agriculture en février 2015. Il aura vocation à nourrir le débat sur ces questions dans la perspective de la COP 21. »