Audition, dans les locaux de l’INRA, de MM. François Houllier, président directeur général, Michel Eddi, directeur général délégué, chargé de l’appui à la recherche, Hervé Guyomard, directeur scientifique en charge de l’Agriculture 20 novembre 2012

Niveau juridique : France

COMPTES RENDUS DE L’ OFFICE PARLEMENTAIRE D’EVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

extrait :

En matière de génétique animale, l’INRA avait joué un rôle essentiel dans l’élaboration de la loi agricole de 1966. Les recherches menées à partir du début des années 90 ont permis à l’INRA de devenir l’un des acteurs majeurs de la génomique animale qui permet de mesurer les performances d’un animal dès la naissance et d’accélérer ainsi le rythme du progrès génétique. La démarche de l’INRA, conjuguant, en partenariat étroit avec les entreprises de sélection, les coopératives agricoles et les éleveurs, connaissances fondamentales et mise au point d’instruments ainsi que de dispositifs, a permis aux semences de taureaux « génomiques » de conquérir 60% du marché de l’insémination artificielle>. Sur une décennie, la valeur nette de cette innovation représente plus de deux milliards d’euros.

S’agissant de la protection de l’environnement, suite à l’étude ESCo publiée, à la demande des ministères en charge de l’Agriculture et de l’environnement, en décembre 2005, l’INRA s’est vue confier, par les mêmes ministères, en janvier 2010, l’étude Ecophyto R&D, destinée à proposer des scénarios de réduction d’usage des pesticides. Cette dernière a montré que l’usage des pesticides pouvait être réduit jusqu’à 30% sans affecter les rendements, mais qu’au-delà, des recherches complémentaires s’avéraient nécessaires. Parallèlement, le Grenelle de l’environnement a fixé un objectif de diminution de ces usages de 50% en 10 ans qui a conduit au lancement du plan Ecophyto 2018 dont l’institut est l’un des partenaires.

extrait :

M. Marcel Deneux. - Existe-t-il une plateforme de concertation entre l’INRA et les organisations non gouvernementales ?

M. Hervé Guyomard. - <Un programme de recherche participative pour la sélection de semences a été engagé par l’INRA avec l’ensemble des partenaires grainetiers. Le travail de coordination réalisé a permis de compenser la disponibilité réduite résultant du statut de bénévole des représentants d’associations et de concilier la grande diversité de leurs points de vue.

M. François Houllier. - Je vais conclure en présentant l’INRA dans ses différents écosystèmes de recherche et d’innovation, en France, avec l’enseignement supérieur, le monde agricole, les territoires, le Parlement et la société en général, et dans le monde, au niveau européen et international.

S’agissant de l’enseignement supérieur, l’INRA a noué des liens étroits, d’une part avec 40 universités, au travers de 58 de ses 101 unités mixtes de recherche et 28 de ses 40 unités sous contrat, et, d’autre part, avec 15 écoles agronomiques et vétérinaires, au travers de 54 unités mixtes de recherche, 14 unités sous contrat et 7 pôles de compétence régionaux en sciences et technologie du vivant et de l’environnement. Dans ce cadre, plus de 1.000 chercheurs de l’institut participent aux enseignements, dont la moitié au niveau master, et l’INRA accueille 1.400 doctorants dans ses unités auxquels s’ajoutent 630 doctorants sous contrat.

www.senat.fr/basile/visio.do?id=a/compte-rendu-commissions/20121119/opecst.html&idtable=a/compte-rendu-commissions/20121119/opecst.html|a/compte-rendu-commissions/20121126/europ.html|a/compte-rendu-commissions/20120220/etr.html&_c=semences&rch=gs&de=20121207&au=20121217&rqg=dqrnstpa&dp=1+an&radio=deau&aff=sep&tri=p&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn